Au sommaire de la Revue N° 3 - 2014
CANCEROLOGIE
Technique du ganglion sentinelle dans les mélanomes de la tête et du cou
Auteurs : Penicaud M, Cammilleri S, Giorgi R, Grob JJ, Taïeb D, Giovanni A, Dessi P, Fakhry N. (Marseille)
Ref. : Rev Laryngol Otol Rhinol. 2014;135,3:115-120.
Article publié en anglais
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Résumé :
Introduction: le but de notre étude était d’analyser une série de patients issus de notre institution et qui ont bénéficié d’une chirurgie d’exérèse de mélanome malin cutané de la tête ou du cou avec une indication de recherche de ganglion sentinelle (SLNB). Matériel et méthode: nous avons analysé la cohorte de 120 patients porteurs d’un mélanome de la région tête et cou avec recherche de ganglion sentinelle dans notre service entre 2002 et 2011. Résultats : parmi les 107 patients (89,2 %) qui ont eu un repérage significatif d’un ganglion sentinelle pendant la lymphoscintigraphie, 96 patients (90,6 %) ont eu au moins un ganglion prélevé et analysé. 9,4 % des patients avaient une micrométastase ou métastase retrouvée lors de l’analyse anatomopathologique. Nos résultats montrent un pourcentage d’absence d’identification en lymphoscintigraphie (11,7 %) plus important que pour d’autres localisations de mélanomes malins cutanés, un plus faible pourcentage de ganglions sentinelles atteints en anatomopathologie et un taux de faux négatif dans la recherche du ganglion sentinelle plus important par rapport à ce qui est déjà établi dans la littérature. La survie sans récidive dans le groupe sentinelle positif était de 53 % contre 75 % dans le groupe de sentinelle négative après 2 ans de suivi et 53 % contre 48 % après 5 ans (p = 0,44) (suivi moyen de 38,1 mois). Conclusion : la complexité du drainage lymphatique et de l’anatomie de la région cervicale est probablement un des éléments expliquant la valeur prédictive plus faible de la technique du ganglion sentinelle dans les mélanomes malins cutanés de la tête et du cou, par rapport aux autres localisations.
Prix : 15.00 €
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