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o Au sommaire de la Revue N° 5 - 2001 o

DIVERS

La manipulation du larynx.


Auteurs : A. Piron (Liège Sart Tilman)

Ref. : Rev Laryngol Otol Rhinol. 2001;122,5:357-360.

Article publié en français
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Résumé : Le larynx, complexe mobile biomécanique cartilagino-ligamento-musculaire, dérivé des quatrième et cinquième arcs branchiaux, situé à la partie antérieure et médiane du cou entre le squelette céphalique et hyoïdien crânialement et le squelette thoracique caudalement, haubané par des étais musculo-aponévrotiques "intelligents" détermine par son intégrité fonctionnelle la qualité des fonctions aussi importantes que la respiration, la déglutition et la phonation.
Le niveau vertical du larynx dépend : de la position céphalique et mandibulaire : stylo-pharyngien, constricteurs moyen et inférieur, via l'os hyoïde (stylo-hyoïdien, digastriques antérieur et postérieur, génio-hyoïdien, constricteurs moyen et supérieur) ; de la position de la langue : fascia pré-trachéal, linguals supérieur et inférieur, via l'os hyoïde (hyo-glosse, septum lingual, membrane hyo-glossienne) ; de la position de l'os hyoïde : thyro-hyoïdien, membrane tyro-hyoïdienne, sterno-hyoïdien ; de la trachée et des viscères thoraciques : crico-oesophagien, membrane crico-trachéale ; du squelette thoracique et de la ceinture scapulaire : omo-hyoïdien, sterno- thyroïdien, fascia pré-trachéal ; du cycle respiratoire du diaphragme.
Il est aisé de comprendre en analysant ces données que le larynx ne peut être étudié à son seul niveau anatomique (articulation crico-thyroïdienne, muscles aryténoïdiens...) mais doit être intégré dans l'étude d'une chaîne fonctionnelle qui dépend de la posture (dans son sens dynamique), de la respiration, de la mastication, de la déglutition, de la phonation et de l'expression.
L'équilibre biomécanique de la fonction phonatoire est la résultante d'un équilibre général dans lequel elle assure à son tour une place prépondérante. La tension des structures assurant le niveau vertical du larynx est un élément important dans cet équilibre.
L'allongement de la face, la descente du massif lingual et du larynx sous l'influence de la traction exercée par les viscères cervico-thoraciques lors de l'homonisation du crâne dans la phylogenèse permet de comprendre la nécessité d'un équilibre mutuel de toutes les structures anatomiques nécessaires à la posture humaine.
L'ontogenèse reproduit la modification de la morphologie céphalique lorsque le sujet change de posture, elle est évolutive dès la naissance et tout au long de la croissance, surtout lors du passage de la position assise à la station érigée permanente.
Le but principal de l'ostéopathie est la normalisation de toutes les pertes de mobilité du larynx. Les techniques de normalisation basées sur la neurophysiologie sont de deux types : fonctionnelles et structurelles. Elles interviennent à deux niveaux: local et holistique selon le type de pathologie rencontrée (iatrogène, chronique, fonctionnelle, traumatique...). Outre la normalisation de la biomécanique ostéo-articulaire, la thérapie manuelle ostéopathique vise la levée des entraves mécaniques aux voies de communication liquidiennes et nerveuses (neuropathie d'emprisonnement) de l'organisme en rendant à la fonction humaine le plus grand crédit de compensation possible.
Mais, tout traitement du larynx quel qu'il soit doit intégrer celui-ci dans un système musculo-aponévrotique complexe qui assure les fonctions physiologiques vitales, à savoir : la déglutition, la respiration, la mastication, la phonation et l'expression.
Les tableaux suivants résument les caractéristiques, les buts et les indications des techniques appliquées spécifiquement au larynx.
En ostéopathie l'indication ne peut être posée concrètement qu'après la réalisation minutieuse de l'examen clinique. Même si l'anamnèse révèle une pathologie entrant dans le cadre d'un traitement ostéopathique, seul l'examen fonctionnel peut objectiver une lésion susceptible d'être normalisée par une technique ostéopathique. Il en découle que, d'une part toutes les indications possibles ne sont pas traitées par l'ostéopathie et que, d'autre part certaines pathologie qui d'emblée n'entrent pas dans le cadre d'un traitement ostéopathique pourraient après un examen clinique positif bénéficier d'un tel traitement.
La manipulation du larynx est soit :
7directe : le larynx est manipulé globalement ou analytiquement (thyroïde, cricoïde, "hyoïde") en prise directe par le thérapeute (le plus souvent pouce et/ou index) ;
7ou indirecte : le larynx est alors mobilisé (sans contact direct du thérapeute) par l'orientation dans l'espace de structures anatomiquement reliées à celui-ci. La mobilisation de ces structures est réalisée par le thérapeute ou le patient lui-même (respiration, contraction musculaire, déglutition, son, mouvement actif).


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